Le Monde sans “Planète”

Le Monde sans “Planète”. Le Monde ne tourne pas rond.

Le quotidien d’information dit de référence abandonne sa rubrique “Planète”.

Au-delà du symbole, on se demande bien ce qui est passé par la tête de la rédaction ou plutôt de sa nouvelle directrice Nathalie Nougayrède.

Parti-pris de l’Economie et restructuration des rubriques.

Le Monde propose dorénavant un cahier économie quotidien de 12 pages et a choisi de supprimer les pages “Planète”.

Désormais, la dizaine de journalistes du pôle «Environnement et Science» sont  rattachés au service «International».  Leurs sujets sont ventilés, selon leur coloration, entre les rubriques Internationale, Nationale ou Economie.

Cette décision vraisemblablement mal reçue par l’équipe rédactionnelle apparait comme un choix incongru voir choquant.

Changements climatiques, transition énergétique, santé, biodiversité… autant de sujets qui alimentaient cette rubrique et qui sont des priorités de notre société.

Il ne s’agit pas seulement d’une question de mise en forme. Regrouper ces thèmes dans d’autres sections dissout l’information. Cette nouvelle organisation ne leurs octroit plus la place essentielle, ni la visibilité qu’ils devraient tenir.

Les enjeux écologiques à résoudre entraînent des évolutions qui sont porteuses d’innovations scientifiques, économiques, sociales… Un mouvement positif que le citoyen commence doucement à s’approprier.  Il est vital que les médias rendent compte de ces événements. 

Des associations militantes de défense de l’environnement ont immédiatement réagit (Agir pour l’environnement, Générations futures). Une cyberaction a été lancée avec l’envoi d’une lettre ouverte d’indignation à la direction du journal. Elle est signée par des personnalités (Yann-Hartus Bertrand, Allain Bougrain Dubourg…) et les principaux acteurs de la cause verte.

Selon le site “Arrêt sur Images”, cette fusion des pages environnement avec d’autres rubriques s’est faite également à la rédaction du New York Times et du Guardian.

Copier des concurrents. Traiter uniquement ces sujets sur le site internet. Dans le cas du Monde la rubrique “Planète” est toujours en ligne mais semblait aussi menacée.

Qu’un organe de presse tel que le Monde estime que ces informations ne méritent plus ses colonnes interpelle. Difficulté à saisir l’intérêt d’une rubrique consacrée à l’environnement ? Manque d’originalité voir d’ouverture à sentir l’air du temps ? Ou pure raison économique ?

Dans tous les cas cette hiérarchie (ou ce nouveau mode de rangement) des informations ressemble à une régression.

Le Monde ferait bien de ramener les pieds sur terre.

Aidons-le ! 

Source : Le Journal de l’environnement (http://www.journaldelenvironnement.net/)/

Sixto Rodriguez, une tournée Hold UP ! @lemonde


Je pense que c’est scandaleux, l’apogée d’une société complétement perdue.

Les producteurs qui le poussent à bout, car il n’a plus de voix, il ne sait plus jouer…

Effectivement il était peut être bourré mais je comprends pourquoi.

Il faut avoir du courage quand on est l’acteur d’une telle imposture.

Ce spectacle était à vomir et ce qui est drôle c’est que nous tous les bobos, branchouilles parisiens on était là pour voir ça.

Ce spectacle était d’une tristesse, lui conscient de la machination, les spectateurs partagés entre le sentiment de crier à la supercherie et la pitié profonde.

On a eu l’impression de voir un animal de cirque fatigué et blessé, manipulé par des propriétaires peu scrupuleux.

Bizarrement on n’a rien vu passer sur les réseaux sociaux.


Recap vu par le monde

Tout le monde connait la jolie histoire de Sugar Man…

un jour le monde publie la contre histoire cf Sixto Rodriguez vu par le monde

Ils nous parlent de story telling et là j’avoue qu’on ne l’avait pas vu venir !

http://www.lemonde.fr/culture/article/2013/04/07/sugar-man-un-storytelling-soigneusement-agence_3155548_3246.html

Et ensuite de communion

Qui vous a payé pour dire ça !

http://www.lemonde.fr/culture/article/2013/06/05/sixto-rodriguez-sur-scene-il-lui-sera-beaucoup-pardonne_3424258_3246.html

Avouons-le : l’homme bousillera sur scène jusqu’à ses plus beaux tubes. “I wonder will this hatred ever end/ I wonder and worry my friend/ I wonder/ wonder don’t you ?” Oui, Sixto, nous aussi on se demande et on s’inquiète. Et pourtant, on lui pardonne. Au nom de quoi ? De cette lueur dans ses yeux malins, de ses mains qui dansent, de ses bras qui pendent le long de son corps humble ? De sa présence insondable ?

Le CP du producteur 

“Jimi Hendrix excepté (d’ailleurs totalement hors concours) cette aventure avec Rodriguez est la plus belle histoire (d’amour) de ma carrière professionnelle en 23 ans. Hier c’était la huitième fois que je voyais l’artiste sur une scène. Rien à voir malheureusement avec la première fois à Londres (17 novembre au Royal Festival Hall, grandiose). Il fut sobre durant toute sa tournée américaine. J’appréhendais ses concerts français, ne sachant comment le public allait réagir face à ce phénomène décalé, ailleurs, usé, unique. La poisse nous est tombée dessus avec le retour inopiné du "mal” dont il s’était tenu bien à l’écart pendant deux ans…Fallait-il annuler toute la tournée européenne plutôt que les 4 premières dates ???? Je sais parfaitement que les 12 000 personnes qui l’ont vu (même celles qui ont fui avant la fin) se vanteront plus tard d’avoir été là et n’auraient absolument pas voulu échanger leur place. Bref, c’est comme ça. Désolé pour tous ceux qui ont été mal à l’aise et embarrassés parce que remplis d’espoir en espérant peut-être retrouver en forme celui qu’ils ont rêvé avec une voix intacte pour un show inoubliable. Je vous rassure, ce sera inoubliable ! Rodriguez est une légende (encore vivante). Hendrix est lui bien mort et JAMAIS n’aura à se produire sur une scène dans cet état.“

Dédicace à Elise celle qui me montre le chemin…

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